"Une passion pour les droits de l'homme": entretien avec Hillel Neuer en couverture du JPost

« Une passion pour les droits de l’homme » 

En couverture du magazine du week-end du Jerusalem Post, In Jerusalem, le Directeur exécutif de UN Watch, Hillel Neuer

JERUSALEM POST: Il est évident qu’Israël fait l’objet d’un traitement à part en ce qui concerne les condamnations et les résolutions à l’ONU. Quelle en est la raison?
HILLEL NEUER, DIRECTEUR EXECUTIF DE UN WATCH: l’assaut sur Israël à l’ONU est un fait depuis 1975, date à laquelle l’ONU a adopté la résolution “le sionisme est une forme de racisme”. Même si celle-ci fut abrogée, l’infrastructure des résolutions anti-Israël demeure intacte. Par exemple, il y a eu 20 résolutions contre Israël cette année à l’Assemblée Générale à New York, contre seulement 3 résolutions contre le reste du monde.
La campagne contre Israël a été lancée par les Etats arabes et islamiques fin 1960. Ensemble, ils représentent 56 votes, lesquels servent à briguer du soutien pour leurs causes: si vous votez pour eux, ils votent pour vous. La terreur a également fait avancer leur cause. Dans les années 70, alors que les Palestiniens procédaient à des détournements, des gouvernements comme celui de la Suisse se sont présentés à l’OLP et ont conclu un accord: la Suisse soutiendrait les Palestiniens à l’ONU à Genève à condition que l’OLP arrête le terrorisme. Et il en fut ainsi.
Dans les vidéos de vos discours, vous paraissez si calme et serein malgré les interruptions et les accusations constantes de quelques-uns des pires régimes du monde. Comment pouvez-vous rester si calme et ne pas réagir face à cette folie autour de vous? 
Etre Canadien, cela aide. Lorsque je prends la parole, j’exprime toute la passion que j’éprouve pour les victimes des droits de l’homme qui sont laissées pour compte à travers le monde, que ce soit en Chine, en Iran, en Russie, en Turquie, et voilà ce que je viens présenter à l’ONU. De même, lorsque j’aborde l’antisémitisme et la diabolisation d’Israël, j’exprime toute la passion que j’éprouve pour cette injustice dans mon discours.
Cela étant dit, pour être efficace il faut aussi savoir se restreindre. C’est là où je laisse s’exprimer ce qu’il y a de plus canadien en moi. A la manière d’un chirurgien qui arrive à la table d’opération et qui fait face au sang et aux boyaux: à ce moment là, la pire chose à faire est de laisser ses émotions s’emparer de soi. Il faut être concentré sur la tâche à accomplir.
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(Source: Jerusalem Post Premium
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