GENEVE, 6 mars – Les 47 membres du Conseil des Droits de l’homme des Nations unies se préparent à lancer une attaque sans précédent contre Israël le 18 mars prochain, lorsque l’Etat juif sera isolé pendant toute une journée et traité de paria comme aucun autre pays. Ce jour-là, le Conseil présentera sept rapports distincts prétendant qu’Israël a commis des crimes de guerre. (Voir plus bas la réponse d’UN Watch et la manifestation de protestation).
L’attaque du 18 mars se terminera par cinq résolutions biaisées condamnant Israël et dont UN Watch a obtenu les versions préliminaires. L’Iran, la Corée du Nord et la Syrie ne feront l’objet que d’une résolution chacun ; il n’y en aura aucune sur la Turquie, le Zimbabwe, la Chine, le Pakistan ou d’autres régimes oppressifs.
Une version préliminaire de l’un des rapports a été publiée lors d’une conférence de presse surprise jeudi, lorsque la commission du Conseil des Droits de l’homme enquêtant sur « l’attaque » d’Israël contre des « manifestants civils » à la frontière de Gaza a accusé Israël de « crimes contre l’humanité ».
Au même moment, le bureau de Michelle Bachelet, qui est à la tête des Droits de l’homme à l’ONU, a lancé une guerre éclair sur les réseaux sociaux contre Israël, soutenant ainsi les allégations de crimes de guerre de l’enquête et remettant en question l’indépendance des membres de la commission vis-à-vis de l’équipe basée à Genève qui est notoirement anti-israélienne et qui avait orchestré le tristement célèbre Rapport Goldstone en 2009.
De manière significative, la nouvelle enquête sur Gaza appelle les pays du monde entier à « arrêter les personnes supposées avoir commis les crimes internationaux » – en d’autres termes, des soldats et des commandants israéliens – de les soumettre à des « sanctions individuelles » y compris « une interdiction de voyage et le gel de leurs avoirs ».
Le rapport appelle également la Haute-Commissaire pour les Droits de l’homme à « gérer les dossiers des criminels [israéliens] supposés » qui seront fournis aux tribunaux nationaux et internationaux, « y compris au Tribunal Pénal International ».
Les soldats de l’armée israélienne « ont tiré intentionnellement sur des enfants, ils ont tiré intentionnellement sur des personnes handicapées, ils ont tiré intentionnellement sur des journalistes », a dit la commissaire Sara Hossain du Bangladesh.
UN Watch, qui a soumis une série détaillée d’arguments factuels et juridiques à la commission d’enquête, a exprimé sa profonde déception que ceux-ci aient été complètement ignorés par l’ONU ; UN Watch a donc publié sa réaction initiale au rapport qui exonère les terroristes du Hamas.
