French government statement, April 8, 2025. English translation is followed by French original:
Since March 2022, Francesca Albanese has held the mandate of Special Rapporteur on the situation of human rights in the Occupied Palestinian Territories. France has condemned, and will continue to condemn, any statement by the Special Rapporteur that it deems unacceptable. The fight against antisemitism and all forms of racism is essential for France, which remains uncompromising on this issue.
France has asked the High Commissioner for Human Rights and the Presidency of the Human Rights Council (HRC) for reforms to ensure the impartiality of the special procedures, particularly in terms of public communication.
Her mandate was renewed for three years at the end of the 58th session of the HRC, which concluded on April 4, 2025. Renewal at the end of a first three-year mandate is automatic, at the request of the mandate holder, and does not involve consultation of States. Only the finding, on the basis of complaints, of a violation of the code of conduct of the special procedures, by the dedicated coordination committee of the HRC, can allow the President of the HRC to submit to the Council the possibility of not renewing the mandate. That was not the case, and we regret it.
We call on the President and the Bureau of the HRC to do everything possible to ensure that mandate holders demonstrate restraint, moderation and discretion so as not to compromise the integrity of their mandates, the public recognition of their independence, or the preservation of the environment necessary for the calm exercise of their functions.
— Briac de Charry, Deputy Spokesperson, French Ministry of Foreign Affairs
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Depuis mars 2022, Francesca Albanese est titulaire du mandat de Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’Homme dans les Territoires palestiniens occupés.
La France a condamné, et continuera de le faire, toute déclaration qu’elle jugera inacceptable de la part de la Rapporteuse spéciale. La lutte contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme est essentiel pour la France qui est et reste intraitable sur la question.
La France a demandé au Haut-Commissaire aux droits de l’Homme et à la Présidence du Conseil des droits de l’Homme (CDH) des réformes visant à garantir l’impartialité des procédures spéciales, en particulier en matière de communication publique.
Son mandat a été renouvelé pour trois ans à l’issue de la 58ème session du CDH, achevée le 4 avril 2025. Le renouvellement à l’issue d’un premier mandat de trois ans est automatique, à la demande du titulaire, et n’implique pas de consultation des Etats. Seule la caractérisation, sur la base de plaintes, d’une violation du code de conduite des procédures spéciales, par le comité de coordination dédié du CDH, peut permettre au Président du CDH de soumettre au Conseil la possibilité de ne pas renouveler le mandat. Cela n’a pas été le cas, et nous le regrettons.
Nous demandons au Président et au Bureau du CDH de tout mettre en œuvre pour que les titulaires de mandats fassent preuve de retenue, de modération et de discrétion afin de ne pas compromettre l’intégrité de leurs mandats, la reconnaissance publique de leur indépendance ou encore pour s’assurer de la préservation de l’environnement nécessaire à la conduite sereine de leurs mandats.
Briac de CHARRY
Adjoint au Porte Parole





