UN Watch salue la démission collective des membres de la commission anti-Israël de l’ONU : « Cela est rendu possible par les sanctions américaines contre Francesca Albanese – les dominos tombent »

UN Watch salue la démission inattendue des trois membres de la Commission permanente d’enquête du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies sur Israël, un moment décisif dans le combat que nous menons contre le parti pris institutionnalisé de l’ONU envers l’État juif.

« Cette semaine, les dominos commencent à tomber », a déclaré Hillel Neuer, directeur exécutif d’UN Watch. « D’abord, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a pris la décision historique de sanctionner Francesca Albanese, Rapporteur spécial de l’ONU ayant justifié le terrorisme, suite à la campagne menée par UN Watch. Désormais, ce sont les architectes de l’inquisition anti-Israël de l’ONU qui abandonnent le navire. Le vent tourne. »

Navi Pillay, présidente de la Commission d’enquête (COI), a annoncé sa démission en invoquant « l’âge, des problèmes de santé et le poids de plusieurs autres engagements ». Toutefois, Hillel Neuer dit que Navi Pillay semble avoir été motivée à prendre cette décision par peur des sanctions.

Ses collègues, Miloon Kothari et Chris Sidoti, ont également soumis leur démission. Kothari a évoqué une « entente » conclue lors d’une réunion privée avec le président du Conseil, ce qui suggère qu’il a été poussé vers la porte de sortie, sans doute parce qu’il a été condamné par 18 pays en raison de ses propos antisémites.

« La démission des trois commissaires aurait dû avoir lieu il y a longtemps », a affirmé Neuer. « Cette commission était dès l’origine entachée de préjugés — mandatée exclusivement pour enquêter sur Israël, tout en ignorant le Hamas, le Hezbollah et l’Autorité palestinienne. Ses membres avaient été choisis précisément en raison de leur hostilité envers l’État juif. »

Neuer a rappelé que ces démissions interviennent alors que la Commission d’enquête fait l’objet d’un nombre croissant de critiques à l’international :

  • En 2022, Miloon Kothari avait remis en question le droit d’Israël à siéger à l’ONU, évoquant des clichés antisémites sur le contrôle des médias par les Juifs – des propos condamnés par 18 nations, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France.

  • Chris Sidoti avait banalisé l’antisémitisme, affirmant que les Juifs « lancent des accusations comme du riz lors d’un mariage ».

  • Navi Pillay, nommée en juillet 2021 à la tête de la Commission après avoir fait pression sur les gouvernements du monde entier afin qu’ils « sanctionnent l’Israël de l’apartheid », a choisi d’ignorer totalement le terrorisme et l’incitation à la haine du Hamas, même après les massacres du 7 octobre.

« Ce trio n’aurait jamais dû être nommé », a déclaré Neuer. « Comme l’a documenté UN Watch, leur héritage se résume à la distorsion, à la diabolisation et au déshonneur. Leur départ n’est pas une réforme, c’est du contrôle des dégâts. »

UN Watch établit un lien direct entre ces démissions et l’onde de choc politique provoquée par la décision américaine de sanctionner Francesca Albanese, la Rapporteur spécial de l’ONU ayant justifié le terrorisme, et régulièrement dénoncée pour son instrumentalisation de la Shoah.

« Grâce au secrétaire Rubio et aux États-Unis, la culture d’impunité à l’ONU commence à se fissurer », a déclaré Neuer. « Francesca Albanese était à la tête de la guerre menée par l’ONU contre Israël. Maintenant qu’elle a été sanctionnée, les autres regardent par-dessus leur épaule. La crainte de devoir rendre des comptes s’installe enfin. »

UN Watch exhorte le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à ne pas remplacer les trois commissaires, mais plutôt à dissoudre définitivement cette Commission d’enquête de la honte.

« Remplacer un trio biaisé par un autre ne réglera pas le problème », conclut Neuer. « Cette commission est irrémédiablement pervertie – à la fois dans son mandat et dans son fonctionnement. Elle doit être démantelée. Il ne s’agit pas d’une enquête, mais d’une inquisition. »

UN Watch a fait campagne pour sanctionner Albanese

UN Watch salue les sanctions imposées à l’encontre de Francesca Albanese comme une victoire majeure pour la justice et l’État de droit. Cette décision fait suite à la campagne de longue haleine menée par UN Watch, qui a exigé des sanctions contre Albanese par le biais de lettres adressées au Secrétaire d’État Marco Rubio, au Secrétaire général de l’ONU António Guterres et à d’autres responsables, ainsi qu’à travers d’interviews dans les médias, d’actions sur les réseaux sociaux, d’affichages sur des panneaux publicitaires, et grâce au soutien de plus de 120 000 personnes ayant signé notre pétition demandant aux États-Unis de prendre des mesures contre Francesca Albanese.

 

UN Watch