I24 News
7 May 2014
La femme de Richard Falk « aurait encouragé les thèses conspirationnistes et accusé Israël de génocide »
Une ONG a lancé un appel à l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, Samantha Power, dans le but d’empêcher la nomination de Hilal Elvar comme nouveau rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation. Elvar est l’épouse de Richard Falk, l’ex-rapporteur des Nations Unies pour la Cisjordanie et la bande de Gaza.
Dans une lettre envoyée par UN Watch mercredi, la veille de la tenue du vote, le groupe exprime ses « profondes inquiétudes » sur cette nomination et demande instamment aux États-Unis de s’opposer à sa candidature sur la base qu’elle « nuit à la cause des droits de l’homme, nuit à la réputation de l’Organisation des Nations Unies, et porte atteinte aux intérêts des Etats-Unis ».
« Je ne sais pas pourquoi les Etats-Unis refusent de se prononcer. La nomination de la femme de Falk pour un mandat de six ans le même jour que la fin du mandat de son mari est du népotisme grossier, et viole de manière flagrante les règles du conseil », a déclaré Hillel Neuer, directeur exécutif de UN Watch.
L’ONG soutient que Elvar utilisera sa position pour suivre un « chemin politisé et des préjugés » dans le cadre d’un poste « conçu par Cuba en 2000 pour être utilisé comme une arme politique contre les Etats-Unis et l’Ouest ».
Le groupe de défense basé à Genève a déclaré que l’ancienne conseillère du gouvernement turc n’a pas réussi à justifier les exigences minimales de l’emploi. Il a également été noté que sa candidature violait les interdictions de conflits d’intérêt du conseil.
D’après UN Watch, Elvar « tout comme son mari », aurait « encouragé les thèses conspirationnistes du 11 Septembre et a accusé Israël de génocide ». Par ailleurs, l’organisation note qu’elle « blâme systématiquement la société occidentale pour les maux de la planète, accusant l’Amérique et l’Europe d’islamophobie et de racisme ».
Falk, le rapporteur sortant de l’ONU pour les droits de l’homme en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est, s’est imposé comme un ardent critique de la politique israélienne depuis sa nomination en 2008 et a accusé l’Etat juif d’imposer une « punition collective » à Gaza.
Agé de 82 ans, ce professeur américain de droit émérite à l’Université de Princeton a récemment fait la une après avoir a accusé Israël de mener une campagne de nettoyage ethnique et une politique d’apartheid envers les Palestiniens.
En mars, Samantha Power a déclaré que le terme de Falk avait « terni » la réputation de l’organisme et indiqué que les États-Unis attendaient son départ avec impatience.
La lettre de UN Watch a également été envoyée aux ambassadeurs d’Autriche, de République tchèque, d’Estonie, de France, d’Allemagne, d’Irlande, d’Italie, du Japon, de la Roumanie et du Royaume-Uni – tous membres du Conseil des droits de l’homme, prenant part au vote.
Dans une lettre envoyée par UN Watch mercredi, la veille de la tenue du vote, le groupe exprime ses « profondes inquiétudes » sur cette nomination et demande instamment aux États-Unis de s’opposer à sa candidature sur la base qu’elle « nuit à la cause des droits de l’homme, nuit à la réputation de l’Organisation des Nations Unies, et porte atteinte aux intérêts des Etats-Unis ».
« Je ne sais pas pourquoi les Etats-Unis refusent de se prononcer. La nomination de la femme de Falk pour un mandat de six ans le même jour que la fin du mandat de son mari est du népotisme grossier, et viole de manière flagrante les règles du conseil », a déclaré Hillel Neuer, directeur exécutif de UN Watch.
L’ONG soutient que Elvar utilisera sa position pour suivre un « chemin politisé et des préjugés » dans le cadre d’un poste « conçu par Cuba en 2000 pour être utilisé comme une arme politique contre les Etats-Unis et l’Ouest ».
Le groupe de défense basé à Genève a déclaré que l’ancienne conseillère du gouvernement turc n’a pas réussi à justifier les exigences minimales de l’emploi. Il a également été noté que sa candidature violait les interdictions de conflits d’intérêt du conseil.
D’après UN Watch, Elvar « tout comme son mari », aurait « encouragé les thèses conspirationnistes du 11 Septembre et a accusé Israël de génocide ». Par ailleurs, l’organisation note qu’elle « blâme systématiquement la société occidentale pour les maux de la planète, accusant l’Amérique et l’Europe d’islamophobie et de racisme ».
Falk, le rapporteur sortant de l’ONU pour les droits de l’homme en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est, s’est imposé comme un ardent critique de la politique israélienne depuis sa nomination en 2008 et a accusé l’Etat juif d’imposer une « punition collective » à Gaza.
Agé de 82 ans, ce professeur américain de droit émérite à l’Université de Princeton a récemment fait la une après avoir a accusé Israël de mener une campagne de nettoyage ethnique et une politique d’apartheid envers les Palestiniens.
En mars, Samantha Power a déclaré que le terme de Falk avait « terni » la réputation de l’organisme et indiqué que les États-Unis attendaient son départ avec impatience.
La lettre de UN Watch a également été envoyée aux ambassadeurs d’Autriche, de République tchèque, d’Estonie, de France, d’Allemagne, d’Irlande, d’Italie, du Japon, de la Roumanie et du Royaume-Uni – tous membres du Conseil des droits de l’homme, prenant part au vote.