Les écoles de l’UNRWA financées par les États-Unis, la France et l’Union Européenne endoctrinent les enfants palestiniens à l’antisémitisme, à la haine et à la violence.
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WASHINGTON, 14 Mars 2023 — Les enseignants et les écoles de l’agence de l’ONU en charge des Palestiniens appellent régulièrement au meurtre des Juifs, et créent des programmes et manuels scolaires qui font l’apologie du terrorisme, encouragent au martyre, diabolisent les Israéliens, et incitent à l’antisémitisme, révèle un nouveau rapport de UN Watch et IMPACT-se.
Le rapport commun a été présenté mardi 14 mars lors d’une réunion au Congrès américain, qui étudie en ce moment la promulgation de nouvelles lois afin de réduire le financement de l’UNRWA.
Le rapport dévoile 47 nouveaux cas d’incitation à la haine par des employés de l’UNRWA, ce qui est une violation directe de la politique officielle de l’agence onusienne qui est sensée avoir zéro tolérance pour le racisme, la discrimination ou l’antisémitisme, dans les écoles qu’elle gère, dans ses programmes éducatifs, et dans ses manuels scolaires.
Le rapport fournit des preuves provenant directement des salles de cours de l’UNRWA, et décrit comment sont enseignés ces manuels qui promeuvent l’antisémitisme et le terrorisme. Le rapport dévoile aussi la façon dont le programme scolaire de l’UNRWA renvoie les élèves scolarisés au seins des établissements de l’agence onusienne vers certains passages haineux des manuels scolaires palestiniens. L’UNRWA affirme pourtant avoir donné pour instruction à ses enseignants de ne pas enseigner ces passages en question.
Le rapport identifie 133 éducateurs et employés de l’UNRWA ayant fait de l’incitation à la haine et à la violence sur les réseaux sociaux. En outre, 82 enseignants et employés supplémentaires de l’agence onusienne, affiliés à 30 écoles gérées par celle-ci, ont également été identifiés comme prenant part à la diffusion de contenu haineux auprès des élèves.
Cette haine est systémique au sein de l’UNRWA, et ses mécanismes d’audit interne ne sont pas adaptés pour empêcher que cette haine soit exprimée et diffusée impunément.
UN Watch a contacté l’UNRWA avant de publier son rapport, afin d’exprimer son inquiétude au sujet de la promotion sur les réseaux sociaux de la haine et de la violence par les enseignants qu’elle emploie, mais nous n’avons pas encore reçu de réponse de leur part.
Le rapport commun a été soumis au Secrétaire d’État américain, M. Anthony Blinken, au haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, M. Josep Borell, ainsi qu’au Chancelier allemand, M. Olaf Scholz. Les États-Unis, l’Union européenne et l’Allemagne comptent parmi les plus importants donateurs de l’UNRWA. UN Watch et IMPACT-se ont également remis une copie de leur rapport au secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, et au commissaire général de l’UNRWA, M. Philippe Lazzarini.
UN Watch et IMPACT-se demandent aux donateurs de l’agence onusienne de s’assurer que l’argent de leurs contribuables qu’ils reversent à l’UNRWA ne soit pas utilisé pour soutenir des enseignants, des établissements et des districts scolaires qui enseignent l’antisémitisme et la haine. De plus, les deux ONG appellent les États donateurs à tenir l’UNRWA responsable de son manque d’adhésion à ses propres directives.
Avec un budget de 1,6 milliard de dollars, dont près de 60% vont à l’éducation, et 30 000 employés, l’agence onusienne est sans doute l’entreprise éducative la plus financée de l’histoire de l’aide humanitaire internationale. Et pourtant, le rapport publié cette semaine montre comment l’UNRWA a constamment manqué à son devoir de protection envers les enfants fréquentant ses établissements scolaires.
Réseaux sociaux : les employés de l’UNRWA incitent à la haine et au terrorisme
Parmi les éducateurs de l’UNRWA identifiés dans le rapport comme faisant de l’incitation à la haine sur les réseaux sociaux l’on trouve :
• Le professeur de mathématiques de l’UNRWA en Syrie, Adnan Shteiwi, qui fait l’éloge dans un post sur Facebook de Diaa Hamarsheh – le terroriste ayant perpétré l’attaque à l’arme à feu de Bnei Brak en mars 2022, attentat au cours duquel 4 civils et 1 policier israéliens ont été tués. Adnan Shteiwi chante les louanges de Diaa Hamarsheh, qu’il qualifie de « martyr », dont le nom « demeurera à tout jamais dans des lettres de feu, de force, et de magnificence. » La publication d’Adnan Shteiwi, continue d’encenser Hamarsheh, un membre de l’organisation terroriste « Brigades des martyrs d’al-Aqsa », en le qualifiant de « splendeur », et en demandant à ce que « gloire » soit rendue à son « esprit ».
• L’enseignant de l’UNRWA au Liban, Riad Nimer Mostafa, qui exprime sur Facebook sa vénération d’Ibrahim al-Nabulsi, un commandant des Brigades des martyrs d’al-Aqsa, qu’il décrit comme un « martyr » et la « plus noble des âmes ». La cellule terroriste que dirigeait al-Nabulsi est responsable de plusieurs attaques contre des soldats et des civils israéliens en Cisjordanie, notamment une attaque contre le lieu saint juif du tombeau de Joseph à Naplouse. La publication de Riad Mostafa encourage également d’autres personnes à suivre l’exemple du terroriste al-Nabulsi. En effet, Mostafa demande en statut de la vidéo du cortège funèbre de Nabulsi qu’il partage sur Facebook, à ce que « que la paix soit… sur les martyrs qui nous ont ordonné de suivre la voie qu’ils avaient empruntée ».
• L’employée de l’UNRWA en Syrie, Labibeh Iskandarani, qui célèbre Adolf Hitler en partageant sur Facebook une photo du dictateur nazi, et appelle celui-ci à ‘se réveiller’ car « il y a encore des gens que vous devez brûler ». Iskandarani a également aimé les commentaires d’autres employés de l’UNRWA approuvant sa publication.
Programmes scolaires : les écoles de l’UNRWA glorifient la violence et l’antisémitisme
Le rapport fournit des preuves détaillées sur la manière dont le contenu éducatif crée par l’UNRWA à destination des enfants palestiniens glorifie le terrorisme, incite à la violence, diabolise Israël et propage l’antisémitisme.
Parmi les exemples mentionnés dans le rapport, qui sont tous appuyés par des photos des salles de classe d’écoles gérées par l’UNRWA, ainsi que par d’autres documents découverts dans des groupes Telegram de celles-ci, sur Facebook et sur d’autres sources en ligne, l’on peut notamment citer :
• L’école élémentaire al-Zaytun de l’UNRWA (Gaza), qui a glorifié les terroristes et encouragé le martyre. En mars 2022 et septembre 2021, les élèves de CM2 ont appris à glorifier Dalal Mughrabi, la terroriste ayant commis en 1978 le tristement célèbre « massacre de la route côtière » au cours duquel 38 civils israéliens, dont 13 enfants, ont été tués. Les photos prises du tableau noir de la classe montrent que Dalal est présentée comme « la cheffe combattante » et comme une « héroïne » qui doit être honorée en donnant son nom aux enfants et aux rues.
De même, en septembre 2022, les élèves de CM2 de l’école ont appris à admirer comme « martyr » et « héros » Izz Ad-Din al-Qassam, célèbre pour avoir prêché le meurtre des Juifs, et pour avoir inspiré le nom de la branche armée du Hamas.
• Le collège al-Maghazi pour garçons B de l’UNRWA (Gaza) a donné son approbation à la violence, diabolisé Israël et encouragé le martyre. En décembre 2022, un exercice de compréhension de lecture en arabe, créé par l’UNRWA pour les élèves de 3ème, célébrait un attentat palestinien à la bombe incendiaire contre un bus rempli de Juifs, en qualifiant l’acte de « barbecue de fête ».
• Le collège Tel al-Hawa de l’UNRWA (Gaza) a également approuvé l’usage de violence, diabolisé Israël et promu l’antisémitisme. C’est ainsi leçon d’études sociales créée par l’UNRWA et publiée en septembre 2022 inculque aux élèves en classe de 3ème le message que la « lutte armée » contre Israël est un « droit divin ».
• Le collège Asma pour filles B de l’UNRWA a encouragé ses élèves à libérer la patrie en sacrifiant « leur sang » et en poursuivant la voie du jihad. Le contenu en langue arabe créé par l’UNRWA et publié en septembre 2022 pour les élèves en classe de 6ème, contient un exercice encourageant celles-ci à sacrifier leurs vies – « la chose la plus précieuse » qu’une personne ait – pour la patrie, car c’est une obligation, et à faire sacrifice de « leur sang ». Un exercice de grammaire stipule que « je ferai le jihad pour libérer la patrie » et « je ne céderai pas un centimètre de ma terre ». Cette dernière phrase indique en outre que les collégiennes apprennent à rejeter tout compromis territorial avec Israël.
Qui finance le budget de 1,6 milliard de dollars de l’UNRWA ?
Les enseignants de la haine de l’UNRWA sont en grande partie financés par les pays occidentaux, qui assurent la plus grandes partie du budget de 1,6 milliard de dollars de l’agence onusienne. Voici certains des dons promis en 2022 :
• 344 millions de dollars des États-Unis
• 122 millions de dollars de l’Allemagne
• 107 millions de dollars de l’Union européenne
• 61 millions de dollars de la Suède
• 17 millions de dollars du Royaume-Uni
• 24 millions de dollars de la Suisse
• 32 millions de dollars de la Norvège
• 28 millions de dollars de la France
• 24 millions de dollars du Canada
• 15 millions de dollars des Pays-Bas
La réponse de l’UNRWA : négation et minimisation des faits
Malgré de nombreuses demandes effectuées au préalable, et l’apport de preuves détaillées, l’UNRWA n’a pas licencié les enseignants faisant de l’incitation au racisme et au terrorisme, et l’agence continue régulièrement de produire et de distribuer du matériel pédagogique contenant de la violence, de la haine et de l’antisémitisme. L’UNRWA doit donc être considérée comme complice de la mauvaise conduite de ses fonctionnaires.
Partout dans le monde, les éducateurs qui incitent à la haine et à la violence sont renvoyés de leur travail. Pourtant, l’UNRWA, qui proclame pourtant avoir « zéro tolérance » pour toute forme d’incitation, continue d’employer systématiquement des individus prêchant la haine anti-juive et le terrorisme.
Soyons clairs : le problème ne se trouve pas dans le fait de publier sur les réseaux sociaux, mais plutôt d’employer d’enseignants qui prêchent l’antisémitisme et le terrorisme. La réponse de l’UNRWA aux précédents rapports ayant dévoilé ces incidents à répétitions, a été de nier ou de minimiser le problème et de tuer le messager.
Ce n’est que sous la pression de ses donateurs que l’UNRWA a mené un petit nombre d’enquêtes qui ont conduit à une poignée de suspensions temporaires d’employés, ou l’agence a reconnu que ses enseignants avaient « par erreur » produit et distribué « des contenus inappropriés. »
Une petite tape sur les doigts des professeurs de la haine ne fait qu’envoyer le message qu’il n’y a dans ce qui se passe, rien de choquant. Au lieu de cela, les employés qui incitent au racisme ou au meurtre devraient être licenciés, dans le cadre d’une réelle politique de tolérance zéro, en prenant exemple sur le gouvernement britannique, qui a banni à vie des salles de classe un enseignant pour une publication antisémite sur Facebook.
La stratégie de l’UNRWA : tuer le messager
Philippe Lazzarini, le chef de l’UNRWA, accuse certains groupes – un euphémisme pour désigner UN Watch et IMPACT-se – d’émettre « des allégations irrationnelles telles que l’incitation à la violence ou à l’antisémitisme », et affirme que l’UNRWA devrait être « protégée des attaques politiques visant à saper sa légitimité afin de nuire aux droits des réfugiés palestiniens. »
L’UNRWA décrit UN Watch comme « une organisation ayant une longue histoire d’affirmations infondées et politiquement motivées contre l’Agence ». De plus, l’UNRWA affirme que UN Watch mène « des attaques par sensationnalisme. »
Lazzarini déplore « les campagnes féroces à motivation politique, auxquelles l’Agence est confrontée », accusant « les opposants de l’UNRWA « d’essayer de « nuire à sa réputation ». Il s’est plaint des « du nombre croissant d’attaques par des groupes de pression à visées politiques contre son programme d’éducation », attaques qui selon lui, « viseraient à délégitimer l’Agence. »
« Les personnes à l’origine de ces attaques, » explique Lazzarini, « n’ont pas à cœur le bien-être des enfants réfugiés palestiniens. »
Les États-Unis et l’Union Européenne doivent demander à l’UNRWA d’arrêter de diffamer UN Watch et IMPACT-se parce que ces deux ONG dévoilent de façon documentée la haine qui est enseignée dans les écoles de l’agence onusienne, haine à laquelle l’UNRWA s’oppose prétendument.
Appel à l’action
Le présent rapport demande aux États donateurs de l’UNRWA de :
• Exiger que l’UNRWA applique sa politique de tolérance zéro à l’égard des employés incitant au racisme et au meurtre, et qu’elle les licencie avec effet immédiat.
• Lancer une enquête indépendante sur l’incitation systématique à l’antisémitisme et au terrorisme parmi les enseignants et autres employés de l’UNRWA, ainsi que sur le contenu pédagogique de l’agence, afin de recommander des mesures pour y remédier.
• Déterminer et révéler quels individus, parmi ceux déjà identifiés comme ayant posté du contenu incitant au terrorisme et à l’antisémitisme sur les réseaux sociaux, ou bien impliqués dans la rédaction et la production de matériel pédagogique contrevenant aux valeurs de l’ONU et aux standards éducatifs de l’UNESCO, sont encore employés par l’UNRWA.