Rituel annuel : 20 résolutions contre Israël, 3 pour le reste du monde
UN Watch félicite le nouveau gouvernement Trudeau du Canada de maintenir l’opposition de son pays aux résolutions biaisées
L’ambassadeur de Syrie Jaafari a exprimé “ses sincères remerciements et sa gratitude » envers l’ONU pour sa résolution sur le Golan qui accuse Israël de “politique d’occupation destructrice », de «racisme» et «d’agression».
NEW YORK – Dans le cadre de son rituel annuel, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté mardi six résolutions qui critiquent exclusivement Israël – sans aucune référence aux attaques au couteau incessantes des palestiniens, des tirs, des attaques à la voiture-bélier, et des incitations à la haine; pas une seule résolution n’a été adoptée concernant la Russie, l’Arabie saoudite, la Chine, Cuba, le Venezuela, ou qui que ce soit d’autre.
Au total, pour la session de cette année, l’Assemblée générale a prévu d’adopter 20 résolutions contre Israël, et 3 sur tout le reste du monde, avant la coupure des vacances de Noël.
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Il convient de noter, comme cela a été documenté par UN Watch, que le nouveau gouvernement du Canada du Premier ministre Justin Trudeau a dès ses premiers votes, ce mois-ci, continué tranquillement la même opposition solide aux résolutions biaisées de l’ONU, que le gouvernement précédent Harper, se joignant aux Etats-Unis et à l’Australie.
Mais la grande majorité des pays, y compris les Etats de l’UE pour la plupart des résolutions, a voté les condamnations rédigées par les Palestiniens.
À une époque où non seulement la France, mais de nombreux pays à travers le monde, subissent l’assaut des terroristes, qui tuent au nom de l’Islam et du martyre – comme les Palestiniens cette semaine en poignardant des Juifs israéliens – la réponse surréaliste de l’ONU qui condamne Israël est superflue, provocante et partiale.
Une des résolutions, rédigée chaque année par la Syrie, a condamné l’Etat juif pour avoir conservé le plateau du Golan, et a demandé à Israël qu’il restitue cette terre et sa population à la Syrie.
Indifférent à la réalité, l’ONU a exprimé sa grave préoccupation face à ce qu’il a appelé « l’arrêt du processus de paix avec la Syrie.”
Ignorant le fait que cette voie est inexistante depuis qu’Assad a commencé à massacrer son propre peuple et détruire son pays, et que, naturellement, les Israéliens sont moins qu’enthousiastes, en ce moment, à remettre les hauteurs du Golan au génocidaire Assad, ou au génocidaire EI, la résolution exprime solennellement son «espoir que les pourparlers de paix reprendront prochainement à partir du stade déjà atteint.”
Sans se soucier de la guerre civile qui fait rage à travers le Moyen-Orient entre sunnites et chiites, et a englouti l’Irak, la Syrie, l’Iran, le Liban, le Yémen, et de nombreux autres contrées, la résolution pointe du doigt la présence d’Israël sur le Golan comme «la pierre d’achoppement à la réalisation d’un paix juste, globale et durable dans la région ».
Sans évoquer le fait que le régime syrien massacre son propre peuple, causant la fuite de millions de personnes, la résolution, à la limite de l’absurde, réclame que plus de gens encore soient soumis à l’autorité d’Assad, et exige qu’Israël « se retire de tout le Golan syrien occupé. »
Bien que les résolutions adoptées cette semaine affirment se soucier de Palestiniens, l’ONU démontre son indifférence aux centaines de Palestiniens qui continuent à être massacrés, mutilés et expulsés par les forces d’Assad.
Cette farce à l’Assemblée générale, révèle un fait simple : la majorité automatique de l’ONU ne se préoccupe pas vraiment de l’aide aux Palestiniens, ni de la protection des droits de l’homme de qui que ce soit ; l’objectif de ces condamnations rituelles, unilatérales, demeure la constante désignation du même bouc-émissaire: Israël.
Les attaques disproportionnées de l’ONU contre l’Etat juif sapent la crédibilité institutionnelle de ce qui est censé être un organisme international impartial, et expose les plaies d’une politisation et d’une sélectivité qui rongent sa mission fondatrice, érodant la promesse de la Charte des Nations Unies de respecter une égalité de traitement envers toutes les nations, petites et grandes.