MP Caroline Yadan, Member of French National Assembly (Translated from French original)
Texte original en français ci-dessous
When UNRWA was founded, it had a mission.
Never mind that there is a clear breach of equality with the world’s other refugees, be they African or Asian;
Never mind that Palestinian refugee status has no time limit and can be passed on from generation to generation;
Never mind that the number of Palestinian refugees has multiplied by 7.6 since 1948, to nearly six million people today, and that only 20 to 30,000 of them would be considered as such if they came under the authority of the High Commission for Refugees;
Never mind that 5 million of them live autonomously on a territory managed by governors they have elected;
Never mind that the budget and staff allocated to UNRWA are three times greater for 20 times fewer refugees than for UNHCR;
Never mind that Palestinian refugees are kept in their status and in camps without ever seeking a lasting solution to integrate them, in order to justify the subsidies allocated;
Never mind that the 800,000 Jews expelled from Arab countries between 1948 and 1950 were never granted refugee status.
Never mind that UNRWA had a mission.
Yet UNRWA failed in its mission.
First and foremost, its mission of education. The Palestinian refugee agency should have provided education that promotes inclusion, a pluralistic view of history, tolerance, equality and non-discrimination.
Instead, UNRWA’s children have been learning the language of violence for decades. Whatever the grade level or subject studied, the teaching given to Palestinian children incites hatred and exterminating passion, glorifies acts of terrorism, encourages jihad, spreads anti-Semitism and demonizes Israel by denying its existence.
UNRWA schools have become places for indoctrinating hatred of Jews and training future terrorists:
- “Jews are devious, treacherous and hostile” (UNRWA manual – Study card – Islamic education 9th year, trim21, p.27)
- “The aim of Zionist gangs is to perpetuate massacres” (UNRWA manual – Modern history of Palestine, 10th year, p.164)
- “Die as martyrs and perform Jihad…”; “The Jews are doomed to destruction” (UNRWA Handbook – Islamic Education Vol 1, 11th and 12th grade p 10 and p.21)
At the beginning of violence is thought.
On October 7th, teenagers with a knife in one hand and a grenade in the other, in a pornography of horror, massacred entire families, burned babies alive and decapitated them in front of their parents, raped and sexually mutilated women, tortured the elderly, and kidnapped inhabitants to sequester them in the tunnels of Gaza.
Children of 8, 9 or 10 years of age stepped over dead bodies to loot the homes of murdered Jews.
UNRWA knew. It failed in its mission of education. A mission to respect human rights.
Human rights, meaning respect for the Other, rejection of violence, terrorism and fanaticism.
And yet, the day after October 7th, over 3,000 UNRWA employees were rejoicing in this orgy of sadism committed in the name of Allah, and celebrating the genocidal impulse of Hamas terrorists;
Yet at least twelve UNRWA employees had taken part in the massacres, and some of them were holding hostages taken from their families;
Yet some 1,200 UNRWA employees in Gaza are members of Hamas and Islamic Jihad, and 6,000 of them have close relatives working for these terrorist organizations.
Within UNRWA, therefore, there are criminals bent on murder, intent on exterminating their fellow human beings.
UNRWA knew. It failed in its mission to respect human rights.
A mission to transmit peace in the service of refugees, at last.
Peace cannot be envisaged alongside terrorists, brothers of ISIS, who benefit from hundreds of millions of dollars, distributed by the naive international community, to build engines of war, to transform water pipes into rocket launchers, to dig hundreds of kilometers of tunnels, intended not to protect its civilian population but to store weapons of war with the aim of killing women and children in Israel.
Only the truth can lead to peace.
The factual truth, which no one at this summit can ignore.
The truth that shows the discovery of a tunnel used by Hamas and of a major computer data center just below the UNRWA headquarters in Gaza.
The one that reveals Hamas’s use of UNRWA’s resources, facilities, water, electricity and machinery, in particular to build tunnels and coordinate the logistics of the October 7 pogrom assault.
Is it necessary to point out at this summit that anyone who has knowledge of a crime, the effects of which it is still possible to prevent or limit, constitutes a crime or an accessory to a crime?
UNRWA knew. It failed in its mission to transmit peace.
Albert Camus reminded us that “there is always a philosophy for lack of courage.”
So, in the wake of these damning revelations, it’s time to show courage, justice and honor: time to put an end to the hypocrisy and shipwreck of an agency that encourages terrorism and helps perpetuate conflict by providing the necessary means to those who keep it alive.
It’s time to think differently about the future of Palestinian refugees, to eradicate evil and enable future generations to live together peacefully on a shared land.
So that the victims, since the cruelty of October 7, have not died in vain.
Texte original
Au moment de sa création, l’Unrwa avait une mission.
Peu importe l’existence d’une rupture d’égalité manifeste avec les autres réfugiés du monde, qu’ils soient africain ou asiatique ; peu importe que le statut de réfugié palestinien ne comporte aucune limite dans le temps et qu’il soit transmissible de génération en génération; Peu importe que le nombre des réfugiés palestiniens aient été multiplié par 7,6 depuis 1948 représentant aujourd’hui près de six millions de personnes, et que seuls 20 à 30.000 d’entre eux seraient considérés comme tels s’ils relevaient du Haut-commissariat aux réfugiés ; peu importe que 5 millions d’entre eux vivent en autonomie sur un territoire géré par des gouvernants qu’ils ont élus; peu importe que le budget et le personnel alloués à l’Unrwa soient trois fois plus nombreux pour 20 fois moins de réfugiés que pour le HCR; peu importe le fait de maintenir les réfugiés palestiniens dans leur statut et dans des camps sans jamais chercher de solution durable pour les intégrer, afin de justifier les subsides alloués; peu importe que les 800.000 juifs chassés des pays arabes entre 1948 et 1950 n’aient jamais bénéficié, eux, du statut de réfugiés.
Peu importe tout cela, l’Unrwa avait une mission.
Pourtant l’Unrwa a failli à sa mission.
Sa mission d’éducation d’abord. L’agence pour les réfugiés palestiniens aurait du assurer une instruction qui promeut l’inclusion, la vision pluraliste de l’Histoire, la tolérance, l’égalité et la non-discrimination.
Au lieu de cela, les enfants de l’Unrwa apprennent, depuis des décennies, la langue de la violence. Quelques soient les niveaux de classes et les matières étudiées, l’enseignement dispensé aux enfants palestiniens incite à la haine et à la passion exterminatrice, glorifie les actes de terrorisme, encourage le djihad, répand l’antisémitisme et diabolise Israël en niant son existence.
Les écoles de l’Unrwa sont devenues des lieux d’endoctrinement de la détestation des juifs et de formation des futurs terroristes.
« Les Juifs sont sournois, perfides et hostiles » Manuel Unrwa– Carte d’étude- éducation islamique 9ème année, trim21, p.27 ; « L’objectif des gangs sionistes est de perpétuer des massacres » Manuel Unrwa – Histoire moderne de la Palestine, 10ème année, p.164 ; « Mourrez en martyrs et accomplissez le Djihad (…) », « Les juifs sont voués à la destruction » Manuel Unrwa- Education islamique Vol 1, 11ème et 12ème année p 10 et p.21.
Au commencement de la violence, il y a la pensée.
C’est pétri de cet embrigadement que des adolescents ont, le 7 octobre, un couteau dans une main et une grenade dans l’autre, dans une pornographie de l’horreur, massacré des familles entières, brûlé vifs et décapité des bébés devant leurs parents, violé et mutilé sexuellement des femmes, torturé des vieillards, et kidnappé des habitants pour les séquestrer dans les tunnels de Gaza.
C’est pétri de cet enseignement que des enfants de 8, 9 ou 10 ans ont enjambé des cadavres, pour aller piller les maisons des juifs qu’on avait assassinés.
L’Unrwa savait. Elle a failli à sa mission d’éducation.
Une mission de respect des droits humains ensuite.
Droits humains, c’est-à-dire respect de l’Autre, rejet de la violence, du terrorisme et du fanatisme.
Pourtant, au lendemain du 7 octobre, plus de 3.000 employés de l’Unrwa se réjouissaient de cette orgie de sadisme commise au nom d’Allah et célébraient la pulsion génocidaire des terroristes du Hamas ;
Pourtant, au moins douze employés de l’Unrwa avaient participé aux massacres et certains d’entre eux retenaient des otages arrachés à leurs familles ;
Pourtant, environ 1.200 employés de l’Unrwa à Gaza sont des membres du Hamas et du Djihad Islamique, et 6000 d’entre eux ont de la famille proche qui travaille pour ces organisations terroristes.
Au sein de l’UNRWA existent donc des criminels pétris de frénésie meurtrière qui cherchent à exterminer leur prochain.
L’UNRWA savait. Elle a failli à sa mission de respect des droits humains.
Une mission de transmission de la paix au service des réfugiés, enfin.
La paix ne peut être envisagée au côté de terroristes, frères de Daesh, qui tirent profit des centaines de millions de dollars, distribués par la naïve communauté internationale, pour construire des engins de guerre, pour transformer des canalisations d’eau en lanceurs de roquettes, pour creuser des centaines de kilomètres de tunnels, destinés non à protéger sa population civile mais à entreposer des armes de guerre dans le but de tuer femmes et enfants en Israël.
Seule la vérité peut conduire à la paix.
La vérité factuelle, celle que personne, au sein de ce sommet, ne saurait ignorer.
Celle qui démontre la découverte d’un tunnel utilisé par le Hamas et d’un important centre de données informatique juste en dessous du siège de l’Unrwa à Gaza.
Celle qui laisse apparaitre l’utilisation par le Hamas des ressources, installations, eau, électricité, machines de l’Unrwa, afin notamment de construire des tunnels et de coordonner la logistique de l’assaut du pogrom du 7 octobre.
Est-il nécessaire de rappeler au sein de ce sommet que le fait, pour quiconque ayant connaissance d’un crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les effets, est constitutif d’un crime ou d’une complicité de crime ?
L’UNRWA savait. Elle a failli à sa mission de transmission de la paix.
Albert Camus nous rappelait « il y aura toujours une philosophie au manque de courage et à la lâcheté ».
Alors, suite à ces révélations accablantes, il est temps de faire montre de courage, de justice et d’honneur : il est temps de mettre un terme à l’hypocrisie et au naufrage d’une agence qui encourage le terrorisme et contribue à perpétuer le conflit en fournissant les moyens nécessaires à ceux qui le maintiennent en vie.
Il est temps de penser à l’avenir des réfugiés palestiniens autrement, pour éradiquer le mal et permettre aux futures générations de pouvoir vivre ensemble, paisiblement sur une terre partagée.
Pour que les victimes, depuis la cruauté du 7 octobre, ne soient pas mortes pour rien.