Speaking yesterday at a Geneva press conference, UN General Assembly president Joseph Deiss said that it would be “impossible” for the Palestinians to “circumvent the Security Council and go directly to the GA” to become a UN member state. “I don’t want to create false hopes on this,” he added.
See below the transcript and audio of the French original, preceded by an English summary prepared by UN Watch.
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UN Watch Summary
Journalist: Do you think that today member states are ready to welcome Palestine as a member of the UN?
UNGA President Deiss: I can only say what could happen in the General Assembly. For Palestine the procedure would be the same as Kosovo: a request to the Secretary General, and there you see that the Security Council is a serious obstacle.
At the GA there is a great amount of motions passed on Palestine every year, the numbers on this are clear. So the Palestinians thought that they could circumvent the Security Council and go directly to the GA, which is impossible, and I don’t want to create false hopes on this.
But at the GA it is possible to pass resolutions: a large country could state through a resolution that it wants to make Palestine a member. This could be an important message to the Security Council. For both Kosovo and Palestine, having the support of the GA would be a considerable moral boost for a march towards independence.
Transcript of French original
Audio here, at minute 38:31
Journaliste: M. Deiss, vous avez tout ailleurs parlé de la Palestine. Vous pensez que aujourd’hui les états membres sont dans une disposition pour accueillir la Palestine comme état membre des Nations Unies?
Joseph Deiss: Vous me demandez toujours des sentiments ou d’opinions alors que moi je vous doit dire ce que l’assemblée générale peut faire ou ne peut pas faire. […]
Pour ce qui est la Palestine, encore une fois je peux vous dire ce que peut arriver. D’une parte la Palestine peut demander a devenir membre des nations unies, celle même parcours que j’ai indiqué pour le Kosovo: une demande au secrétaire générale, et vous voyez que là le conseil de sécurité est un obstacle sérieux à prendre, et l’assemblée générale.
À l’assemblée générale quand on regarde les motions passées chaque années à propos de la Palestine vous verrez les rapports des chiffres, qui sont indiscutables.
Les palestiniens se sont posés la question s’il était possible de cour-circuiter le conseil de sécurité et aller directement à l’assemblée générale, ce qui n’est pas possible. Ce serait faux de ma part en tant que président de créer des éspoirs de ce type. En revanche il est tout à fait possible d’avoir des résolutions à l’assemblée générale qui proclameraient ce que les auteurs veulent proclamer: un grand pays proclamerait à travers de l’assemblée générale de vouloir faire de la Palestine un membre. Ce serait un message évidemment important à donner au conseil de sécurité.
Lors que j’ai dit que pour la Suisse par exemple l’appartenance à l’ONU n’était pas une question cruciale pour savoir de l’existence de un était ou pas, il est clair que la comparaison n’est pas valable: quand on parle de Kosovo ou Palestine, pour qui a un soutien de l’assemblée générale, massif, serait évidemment un pouvoir morale considérable dans leur marche vers l’indépendance.
